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2e partie

Agir pour le changement

La deuxième partie du Rapport s’intéresse aux mécanismes du changement susceptibles de mobiliser les individus, les collectivités, les gouvernements, la société civile et les entreprises. En insistant sur les mécanismes, l’objectif est de fournir un plus large éventail de choix, pour des acteurs multiples, en phase avec l’idée directrice de ce Rapport, à savoir que l’Anthropocène est une situation délicate à gérer et non pas un problème de politique publique à résoudre.

Mécanismes du changement

Normes sociales

Normes sociales

Incitations au changement

Incitations au changement

Solutions basées sur la nature

Solutions fondées sur la nature

Normes sociales

Les normes sociales déterminent les comportements socialement acceptables ou interdits. Le chapitre 4 présente des constatations récentes selon lesquelles les normes sociales sont de puissants déterminants des choix des individus et qu’elles peuvent changer plus rapidement que l’on aurait généralement tendance à l’imaginer. Et les nouvelles formes de communication de l’information peuvent conforter les processus sociaux de raisonnement éthique (tout en présentant certains risques).

Normes sociales

Incitations au changement

Les incitations déterminent en partie ce que les consommateurs choisissent d’acheter, ce que les entreprises fabriquent et vendent, les choix de placement des investisseurs et les modes de coopération des gouvernements. Les incitations et les normes sociales interagissent, mais les premières sont également cruciales en soi : même si les individus ne changent pas d’avis, ils peuvent encore réagir à des incitations en fonction de leurs moyens financiers et s’ils y voient des possibilités de réaliser leurs aspirations. Le chapitre 5 s’interroge sur la manière dont les incitations en place peuvent expliquer les modes de consommation, de production et d’investissement actuels et les autres choix à l’origine des pressions exercées sur la planète évoquées dans la première partie. Il cherche en outre à savoir comment ces incitations pourraient évoluer de manière à réduire lesdites pressions et à aiguiller les sociétés dans la direction des transformations nécessaires au développement humain à l’Anthropocène. Il s’arrête sur trois domaines déterminés par des considérations liées aux incitations : la finance, les prix et l’action collective internationale.

Incitations au changement

Solutions fondées sur la nature

Une nouvelle génération de solutions fondées sur la nature peut permettre d’assurer la protection, la gestion durable et la restauration des écosystèmes tout en favorisant le bien-être et en atténuant la perte de l’intégrité de la biosphère. Ces solutions épousent les principes d’équité, d’innovation et de bonne gestion de la nature, c’est-à-dire les trois éléments de la boussole qui pointe vers l’autonomisation dont il est question au chapitre 3. Elles favorisent la régénération de la nature par la protection et l’utilisation responsable des ressources. Elles s’appuient par ailleurs sur la participation et l’initiative des peuples autochtones et des communautés locales. Le chapitre 6 illustre diverses expériences de solutions fondées sur la nature et fait valoir que même s’il s’agit de solutions ascendantes et particulières à leur contexte, elles peuvent contribuer aux niveaux supérieurs de l’échelle transformationnelle pour deux raisons. Premièrement, ensemble, un grand nombre de décisions locales retentissent fortement à l’échelle mondiale. Deuxièmement, les systèmes planétaires, sociaux et économiques sont imbriqués et les décisions locales ont des répercussions ailleurs et à de multiples échelles. Mais, pour réaliser leur potentiel en tant que mécanismes de transformation à grande échelle, une approche systématique de leur contribution s’impose, que nous appelons le développement humain fondé sur la nature.

Figure 6.1 Solutions basées sur la nature et le lien vertueux entre l'homme et la planète
Couverture Partie 3

3e partie

Étudier de nouveaux paramètres de mesure